Au blocage
J'ai terminé Laminaria en début de soirée. Le dernier rang pour rabattre les mailles a été interminable. Ensuite il a fait trempette à l'eau froide un petit moment dans le lavabo et pendant quelques secondes après l'avoir épongé dans une serviette, j'ai eu l'impression que la laine avait feutré. Heureusement ce n'était qu'une impression. Puis le blocage. Et là, je vous raconte pas ...[si, si, bien sur, je vous raconte].
Je n'ai jamais mis autant de temps pour bloquer un châle. J'ai commencé par terre, normalement sur mes carrés de mousse et j'ai terminé en remontant le tout sur le lit tellement j'avais mal au ventre, à l'estomac, au foie, à la rate etc...à force d'être penchée, pliée, accroupie. Je ne savais pas par quel bout le prendre. J'épinglais le haut et la pointe n'allait plus, je tirais sur la pointe et les côtés étaient trop courts, j'arrangeais les côtés et le milieu gondolait... Entre temps ce de châle avait séché, donc perception du pschitt-pschitt pour le re-humidifier. Au bout de je ne sais combien de temps j'y suis enfin arrivée.
J'ai fermé la porte de la chambre, on verra demain.